Le calame des lutins, des elfes et des fées

Le calame des lutins, des elfes et des fées

"Dès lors qu'échoit le soir..."

Hier, 1er février 2020, les giboulées de mars (!) giflaient avec ardeur mes carreaux, inlassablement, sans répit, flux incessant des malheurs du monde, famine, sécheresse, incendies, inondations, peuples déplacés de ne pouvoir vivre, rejetés par l’impuissance au faîte du pouvoir, au faîte de tous les pouvoirs, par mon impuissance.

 

Une trouée…

 

Vite l’astre solaire dardait sa sensualité pour le bien-être et la douceur d’une violette, à peine éclose, dont les délicats effluves cherchaient à briser la glace de la vitre.

 

Je lisais, je feuilletais, je respirais, je dégustais ce merveilleux recueil de poèmes « Dès lors qu’échoit le soir » de Michèle Appert Brodowicz (Editions Libre2lire).

 

Et, de quelques mots malhabiles, j’ai prononcé l’union de deux poèmes, unis pour l’éternité, en face à face, page 38 et page 39 :

 

Je serai… nous serons

d’une exquise esquisse

caressés sous l’ardente musique des mots

que les feuilles jaunes balaient patiemment

et chantent peu à peu l’évanescence de nos maux.

 

Michel de la Tharonne

2 février 2020



02/02/2020
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